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L’Union européenne acte une réponse économique commune face au coronavirus

Alors que les discussions étaient dans l’impasse en début de semaine, les ministres européens des Finances ont finalement réussi à trouver une solution de relance économique commune face au Covid-19. Les principaux concernés ont affiché des visages soulagés à l’issue des discussions.


Un accord ambitieux qui calme les différends entre les pays du Nord et les pays du Sud

Le jeudi 9 mars dernier, l’Union européenne s’est entendue pour mener un plan de relance de « 500 milliards d’euros » selon le ministre français Bruno Le Maire. En réponse à une crise sanitaire considérée à plusieurs reprises comme « la pire crise économique à ce jour », cet accord est synonyme d’espoir pour une Union européenne à 27 jusqu’alors fracturée par des modèles économiques trop divergents pour entrevoir une réponse commune.


Sans ce plan de relance, la cohésion de la zone euro était plus que menacée. Les ministres se sont félicités à la sortie des discussions. En témoigne le ministre allemand Olaf Scholz qui considère le 9 mars 2020 comme « un grand jour pour la solidarité européenne ». L’Italie, pays le plus touché par le coronavirus, « se battra pour que l’accord se concrétise ». Avant d’être actées, ces propositions doivent être acceptées par les chefs d’État et des gouvernements de l’Union européenne.


Lorsque le plan sera accepté, les 500 milliards d’euros seront disponibles immédiatement et un fonds de relance sera créé afin que l’Union européenne ne tombe pas dans une crise économique et sociale aux conséquences dramatiques.



L’Union européenne vers une profonde récession

Alors que les 500 milliards d’euros évoqués apparaissent comme une planche de Salut du fait de la situation actuelle, l’Union européenne se dirige vers une forte récession.


L’économie mondiale étant à l’arrêt, le Fonds monétaire international (FMI) met en garde contre une crise dont les conséquences économiques et sociales pourraient être pires que celles de la Grande Dépression de 1929.


Pour en limiter les conséquences, la réponse européenne devrait s’articuler autour de trois grands axes :

  • Plus de 240 milliards d’euros de prêts du Mécanisme européen de solidarité (MES) de la zone euro créé en 2012 pendant la crise de la dette (nb. Permettant aux pays membres de prêter à hauteur de 2% de leur PIB)

  • 200 milliards d’euros à destination des entreprises via un fonds de garantie de la Banque européenne d’investissement (BEI)

  • 100 milliards d’euros de la Commission européenne pour soutenir les plans nationaux de chômage partiel



Les « coronabonds » et la mutualisation des dettes au cœur des discussions

Pour aller plus loin dans le plan de relance, la possibilité d’une « mutualisation des dettes » à l’échelle européenne a été évoquée par les Ministres des Finances. Les pays les plus touchés par le virus ont demandé un fonds de relance financé par de la dette commune, sous la forme de « coronabonds ». L’Italie, l’Espagne, la France, la Grèce, Malte, le Luxembourg et l’Irlande auraient soutenu cette initiative.


Néanmoins, les discussions sont restées tendues à ce sujet, les pays du Nord refusant de s’inscrire dans « une mutualisation des dettes » pour venir au secours de pays très endettés et laxistes dans leur gestion bien avant la crise sanitaire du coronavirus.


Les « coronabonds » et la mutualisation des dettes devraient être un nouveau sujet à débat dans les semaines à venir afin de préparer un terreau propice à la croissance économique en sortie de crise.


À bientôt,

La Petite Agence

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